Lundi 9 Juillet 2018
Réveil un peu plus tôt ce matin : j’ai rendez-vous devant le supermarché de Khouzir à 9H30 pour partir en minibus vers Irtkousk.
Ranger les sacoches et replier la tente demande un peu de temps.
J’essaie de faire aussi vite que Trien qui a décidé, elle aussi, de trouver un bus pour retourner à Irtkousk.
Peine perdue : elle a terminé de ranger ses affaires, replier sa tente et tout charger sur son vélo 10 bonnes minutes avant moi.
Petit déjeuner sans trop de monde pour nous déranger… c’est plutôt nous qui devons déranger les dormeurs qui n’ont pas l’air pressés de se lever ce matin.
Je chuchote un au revoir à Pacha qui semble réveillé dans sa tente. Il me répond « Good luck Stéphane ! »… merci Pacha 😊👍
En partant Trien dévale la pente comme si elle faisait une course VTT… ses freins ont dû lâcher ? Non elle veut faire une photo de moi « en action » ! Pas de chance car j’avais aussi lâché les freins pensant ramasser les morceaux de Trien éparpillés par terre au milieu de la rue. Donc la photo live se transforme en photo-pause.
Nous passons au bureau des bus et malgré la gentillesse de la jeune fille qui assure la vente des billets il n’y a pas de place dispo pour Trien…
Elle me dit qu’elle va rouler jusqu’au ferry et faire du stop. Je me dis qu’avec son vélo ça ne va pas être évident de trouver un co-voitureur !
Allez nous allons demander à mon chauffeur si un passager et un vélo de plus….
A 9H15 il arrive et tout de suite dit que c’est OK.
Le chargement des vélos sur le toit du minibus tient du grand n’importe quoi : je suis convaincu qu’ils ne resterons pas 500 mètres sur ces pistes chaotiques 😬
Il faut croire que je suis pessimiste car après les 35 kilomètres jusqu’au ferry les vélos sont toujours là haut.
Trien monte sur le toit pour enlever ou mettre une sacoche et se fait tancer par le commandant du ferry.
Ça ne l’empêche pas de rester de bonne humeur
(C’est peut-être parce qu’elle un morceau de fromage à la main… elle adoooorre le fromage !).
Nous retrouvons un des membres du campement qui prend la pose au moment de la prise de vue :
Nous quittons Olkhon :
La traversée se fait sans anicroche et après la piste en terre nous allons retrouver le goudron.
Avant d’arriver à Irkoutsk j’ai quand même réussi à convaincre Trien de ne pas planter sa tente dans un jardin public d’Irkoutsk 🤓.
Les places dans le dortoir sont à 600 roubles (8€ environ), c’est raisonnable même si son budget journalier est de 10€.
Une fois arrivé à l’hôtel je fais un grand rangement de mes affaires pour n’emporter à Oulan-Bator que le strict nécessaire.
Je remise le vélo dans la bagagerie de l’hôtel. Il va m’attendre jusqu’au retour d’Oulan-Bator.
Trien est partie faire réparer la prise USB de son GPS.
Elle revient avec spaghetti, légumes verts, tomates. Elle prépare le repas sans attendre 5 minutes… quelle énergie !
L’ambiance est sympathique dans la cuisine de l’hôtel. Nous faisons connaissance de nos voisins et voisines : chinois, laotiens, thaïlandais, c’est un vrai caravansérail !
Une jeune laotienne (ou thaïlandaise ?) part pour Moscou, Prague, Bruges, Barcelone, Venise et Paris.
Son mari va la rejoindre à Barcelone et ils vont, à partir de cette ville, faire leur voyage de noces ! Vive la mariée !
Nous restons un bon moment à discuter tous les trois dans la cuisine et il est plus de minuit quand nous regagnons le dortoir où tout le monde dort déjà à poings fermés.
Demain matin pour moi un saut de puce de 550 km en Transsibérien pour rejoindre Oulan-Oudé.
Trien reste à Irkoutsk un jour encore avant de prendre elle aussi le Transsibérien mais en direction de Moscou pour la suite de son voyage à vélo…
Si vous voulez suivre son blog :
(Trien trapt = Trien pédale)
Hasta la vista chers lecteurs !
Ok, super, quelle aventure !
Quelle bande de Frapadingues !
Avec un F majuscule, quand même !!
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Il y a un moment où cette folie devient géniale !
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en te voyant parler de Trian….
peut-être est-ce cela que tu aurais véritablement eu envie de faire….?
elle nous remet les compteurs à zéro dans notre réflexion entre l’utile…
et l’inutile…
j’espère que tu auras un bon Naddam avec cette fois ci des rencontres…
un peu moins cyclistes…et beaucoup plus …yourtisques!!!!
bises et bon transsibérien
j-l
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Les premières yourtes dans la steppe, les chevaux, la lumière rasante du soleil matinal… la carte postale idéale à mon réveil dans le train. En plus les yourtes sembles chatoyantes et décorées pour le Naadam. C’est magique !
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Génial cet article ! Bonne découverte de la Mongolie 🙂
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