Une belle journée de vélo pour ce dimanche !
Le trajet est roulant et je me sens en pleine forme en quittant Viviers un peu après 7 heures.
Un jeune couple qui était arrivé la veille en provenance de Grenoble et qui se rend à Saint-Raphaël en passant par Avignon, se lève à peine quand je quitte le camping. Ils n’auront pas trop de mal à me rattraper car ils roulent comme des warriors (comme ils le disent eux-mêmes).
Une petite photo du vieux pont qui ne doit pas dater d’hier :

La ville elle-même est un ancien évêché et domine le Rhône et l’Escoutay :


Je file à bonne allure sur les bords du Rhône. La via Rhôna est souvent une via ferrata car elle longe aussi souvent une voie ferrée que les berges du Rhône.
Mais je m’arrête quand même à côté de la stèle qui rappelle la mémoire d’un as de la grande guerre, Adrien Gonnet, qui est mort dans l’incendie de son yacht lors d’une croisière en septembre 1937 (ça lui a peut-être évité de reprendre du service deux ans plus tard).

Le trajet se poursuit gentiment et je tente des variantes caillouteuses qui mettent le vélo et son cycliste à rude épreuve :

Quand je rejoins ensuite une piste cyclable aux dimensions impressionnantes et au revêtement impeccable, le contraste est saisissant…

Néanmoins je suis irrésistiblement attiré par les pistes caillouteuses (mes initiales, SM, expliquent peut-être ce penchant…?) qui ont l’avantage de donner l’occasion de jolis points de vue, comme celle du château de l’Hers :

Ou encore sur les méandres et petites îles du Rhône au nord d’Avignon (à la hauteur de Châteauneuf-du-Pape)


Mon objectif est d’arriver à Avignon par l’île de la Barthelasse…
Ne me demandez pas pourquoi, c’est comme ça, un point c’est tout.
Quand on est sur la rive gauche du Rhône, il y a un seul endroit de passage possible : le barrage de Sauveterre

Pour y accéder un petit détour par une zone totalement préservée, sur l’île d’Oiselet qui porte mal son nom car je n’y croise même pas un chat en train de chasser… il n’y a vraiment personne dans ce bout du monde :

Mais la raison en est simple : c’est un cul-de-sac… le barrage-centrale de Sauveterre est une usine de production hydroélectrique et une fois sur deux ce sont des endroits fermés…

Donc demi-tour à droite, droite ! Et on retraverse l’île de l’Oiselet qui aboutit sur un petit passage à gué qu’il faut franchir en roulant sur le vélo :

J’en profite pour remplir mes bidons avec un peu d’eau du Rhône (on verra bien si ça rend malade) car il est maintenant plus de midi et il fait chaud et soif !
Fin de cette première partie de l’étape du jour, après un peu plus de 90 kilomètres pour rejoindre la gare SNCF d’Avignon, car je vais faire un saut de puce (une grosse puce) en train, d’Avignon à Cannes, afin d’être ce soir à la maison auprès d’Anne après plus de 3 mois d’absence… 18 Mars 28 Juin ! Il me tarde quand même de rentrer 🤗 même si ces trois mois ont passé vite et si le retour à Magagnosc marque une nouvelle mise en sommeil de ce blog… en attendant de nouveaux voyages ou de nouvelles aventures !
