Direction Taroudant ce matin… en voiture de location.

Je regrette presque de ne pas être parti en vélo : après la sortie, un peu chargée en circulation, d’Agadir, la route est sans le moindre relief et une bande continue sépare les cyclistes des voitures (avec de beaux panneaux indiquant qu’il s’agit d’une piste cyclable).
En plus la route est bordée de grandes étendues avec des arganiers et je vois, enfin, des chèvres 🐐 au travail dans les arbres


Le berger qui garde les chèvres, doit avoir 25 ans environ, parle très bien français et nous donne quelques explications sur la fronde qu’il porte toujours à la ceinture : il faut protéger les chèvres et les moutons des chiens errants qui viennent se servir dans ce garde-manger sur pattes (comme le font les loups dans certaines régions en France). Il nous fait une démonstration de l’utilisation de sa fronde et effectivement c’est précis et ça claque comme un coup de fusil (ou plutôt comme un fouet) quand il lance un caillou qui part facilement à 50 mètres.
Arrivés à Taroudant nous commençons par une visite du souk, lieu qui a le mérite d’être à l’ombre

En suivant au hasard le dédale des galeries du souk, nous traversons des rues peu passantes dont une avec un ancien cinéma, reconverti non pas en banque comme ça a souvent été le cas en France, mais en salon de réception pour des mariages.

Les chats, comme partout au Maroc, sont les maîtres des ruelles…

Quelques sentences peintes sur les murs :

Je vous les livre dans l’ordre, de gauche à droite :
- Ce qui se fait la Nuit, ne voit jamais le Jour
- N’allez pas où le chemin peut mener, allez là où il n’y a pas de chemin et laissez une trace
- Celui qui vise les étoiles touchera la Lune
- Ce qui se fait de nuit parait grand le jour
- Chaque instant est un pas vers la mort
- Tant qu’il y a de la vie il y a de l’espoir
Nous arrivons, après des boutiques d’antiquaires, véritables cavernes d’Ali Baba, dans l’ancien maison du rabbin (la synagogue ?)
Dans ce bâtiment superbe c’est une exposition digne d’un musée…

Tout est à vendre, mais aucun prix n’est affiché. Normalement les photos sont interdites…

Avant de faire le tour de la moitié des remparts de Tarroudant, un petit beignet n’est pas de refus…

Nous sortons par la (triple) porte ouest (Bab Targhount) et nous commençons notre promenade le long des remparts qui nous rappellent ceux de Boukhara en Ouzbékistan.


La large esplanade qui longe les remparts sert de terrain de foot, de lieu de promenade ou de divertissement pour les enfants, avec des jeux, des manèges…

Il y a même des auto-temponnantes qui font la joie des adolescents et une magnifique « grande-roue »

Le tour des remparts continue…

Bientôt nous allons bifurquer vers la partie est des remparts où se trouve la casbah, enceinte fortifiée à l’intérieur des remparts.





Enfin la casbah intérieur… dans laquelle nous allons nous perdre en cherchant le palais Salam (celui qui est abandonné).
Mais non seulement le palais est abandonné mais visiblement des habitations ont été construites le long des murs du jardin qui entourait le palais.

Nous finissons par renoncer à notre « exploration » et nous prenons de la hauteur


Et pour finir la promenade nous attendons le coucher de soleil sur Taroudant…

Et maintenant nous allons tester le restaurant du « Complexe El Kasbah », lieu animé mais finalement pas trop fréquenté ce soir.

Demain nous poursuivons notre route vers Tafraoute et ses blocs de rochers 😎
Qu’as-tu fait de ton vélo?
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Je l’ai laissé au Riad « Les Ch’tis d’Agadir » qui ont gentiment accepté de le garder pendant une semaine. En attendant Anne j’avais commencé à démontrer la roue avant, le guidon, les pédales et j’ai acheté du papier bulle, un rouleau de cellophane étirable, trouvé un vieux carton et un grand sac poubelle costaud pour commencer à emballer le vélo en vue du retour en avion avec nous la semaine suivante 😎
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