Et nous voilà en route…
Direction Tafraoute !
Mais d’abord, avant de quitter Taroudant (en écriture Amazight ⵜⴰⵔⵓⴷⴰⵏⵜ – ), une visite au jardin Brahim Roudani, juste en face du palais Salam,

Il doit sa création au « Capitaine Denat », premier officier des affaires civiles, affecté à Taroudant en octobre 1929.
Le capitaine avait conçu le jardin, selon son goût et au lieu voulu, juste en face de son lieu de travail. A l’époque, le jardin a été baptisé « Jardin Denat » en hommage à son créateur. Après l’indépendance, à l’instar d’autres institutions, on a rebaptisé le site pour devenir « Le jardin Brahim Roudani »
En 2004, il a été classé patrimoine national en vertu du décret 2.04.402, du 20 mai 2004, vue la diversité des espèces qu’il recèle.
Malheureusement de beaux specimen d’arbres centenaires sont visiblement morts à cause de la sécheresse…
Mais, signe des temps, un visiteur marocain est venu avec ses enfants en vélo assistance électrique cargo “long tail“, modèle Elops de chez Décathlon. C’est le vélo avec lequel mes petits-fils vont à l’école ou chez la nourrice à Lille 😉

Mais c’est en voiture que nous prenons la route, Anne et moi, en direction de Tafraoute.
Contrairement à la route entre Agadir et Taroudant, les 180 kilomètres qui nous séparent de Tafraoute ne sont pas particulièrement plats : plusieurs cols à plus de 1.800 mètres d’altitude et des virages à répétition, dans un décor aride :



Un petit coin (tout petit) de verdure dans un jardin du village de Nihit : cactus et plantes grasses qui ne demandent pas beaucoup d’arrosage…

La route continue dans le même paysage :

Pause déjeuner à Ighrem, seul bourgade d’importance sur la route. Tout semble écrasé par la chaleur ici. Deux motos belges qui s’arrêtent comme nous pour manger, suscitent un peu plus de curiosité de la part des habitants (la mienne aussi, mais ils ne sont pas très bavards ces belges !)
La boulangerie en face du café-restaurant propose des palmiers, un peu secs, mais qui font un bon dessert avec le thé à la menthe.

Après Ighrem c’est reparti pour deux bonnes heures de rallye automobile, ponctuées par des croisement acrobatiques avec des bus qui prennent toute la largeur de la route 🥵

Enfin c’est l’arrivée à Tafraoute dont le relief rocailleux est vraiment typique :

Des gros blocs de rochers partout, stimulent l’imagination ou la créativité des autochtones ou des gens de passage : chapeau de Napoléon, tête de chien…

Mais nous découvrons aussi une histoire de rochers peints qui nous intrigue…
Apparemment, un peintre belge vivant en France, serait venu à Tafraoute pour y peindre en plein désert, des rochers.
En essayant de les localiser sur un plan, je me rends compte qu’on les voit parfaitement bien sur les images satellites :

Depuis l’hôtel où nous nous sommes installés, cela doit être à 3 ou 4 kilomètres à vol d’oiseau.
Un petit sac à dos, une bouteille d’eau et une lampe frontale (il est 19 heures, la nuit pourrait nous surprendre) et nous voilà partis à la découverte des rochers peints.

Derrière nous la ville de Tafraoute disparaît peu à peu

Devant c’est une petite vallée avec des arbustes et des palmiers

Mais la vallée se resserre et il faut contourner de gros blocs de rochers

Anne fait son possible pour me frayer un chemin :

Nous progressons vers un petit col…

… qui semble conduire à d’autres cols

Comme le soleil passe de l’autre côté des montagnes, nous faisons demi-tour pour regagner un terrain moins accidenté avant qu’il fasse nuit.
Mais demain nous irons voir ces fameux rochers peints.
En attendant le jeu d’ombres chinoises est vraiment superbe, de grands monolithes se dressent à contre-jour devant le soleil

En redescendant nous retrouvons un paysage presque bucolique 😎

Nous terminons par un tour en ville et nous sommes capturés par un berbère qui a ouvert la « Maison Touareg » à Tafraoute

Tapis, vêtements, poignards, bibelots, bijoux… pour le plaisir des yeux 😉

Néanmoins nous nous laissons tenter par une location de vélo pour le lendemain matin (le propriétaire de la Maison Touareg s’est lancé dans cette activité) pour visiter une palmeraie dans la vallée d’Aït Mansour.
Rendez-vous est pris pour le lendemain matin…
Et en attendant nous nous laissons aussi entraîner vers la Table de Nadia qui, paraît-il, fait de la bonne cuisine et où les clients retournent volontiers.

Et effectivement les plats sont délicieux 😋


Rendez-vous demain pour la suite de nos découvertes de Tafraoute 😎
… Super vos photos. Profitez bien de la fin de séjour. Amitiés à Anne. Henri
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Bonsoir Henri, la qualité des photos dépend toujours du sujet, rarement du photographe, surtout avec des photos prises avec un téléphone. Quand je repense aux réglages, calculs qu’il fallait faire avec les appareils 6×6 comme ceux que mon père utilisait… prendre une photo aujourd’hui est un jeu d’enfant !
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