
Petit déjeuner au Golden Baibah de Brigitte, comme prévu. J’y retrouve les quelques convives d’hier soir, dont Umberto, français ou italien ( il n’a aucun accent quand il parle français) qui est ici en vacances avec son épouse et leurs deux enfants (une fille de trois ans et un petit garçon de 6 mois).
Umberto travaille le bois de tuya, ou plutôt, les restes de bois de tuya. Il m’explique qu’au Maroc il est interdit de gaspiller la moindre copeau de bois « précieux » (ni même la sciure qui doit être récupérée et utilisée).
Avec des petites chutes de bois Umberto fait des objets divers comme des porte-savon et il m’explique que le bois de tuya est en fait un parasite qui pousse sur la racine…
Comme dirait le professeur Moustache (alias François Morel) : je mourrai moins bête 😎 mais j’ai la sensation qu’Anne va bien se moquer de moi car c’est le genre d’information qu’elle a déjà dû me donner…
Mais trêve de digressions, il est l’heure de partir vers Essaouira…
D’autant que Brigitte m’a bien prévenu : avant de descendre vers Essaouira, ça va monter ! Venant d’une jurassienne, la remarque est forcément judicieuse : les montagnes du Jura sont suffisamment hautes pour avoir empêché les Suisses de nous envahir… donc ça ne va pas rigoler !
Et effectivement je m’arrête au moins cinq fois pour monter le premier raidillon 🥵

Bien sûr, ça ne fait que commencer, Brigitte m’avait prévenu…
Sur la photo suivante (un beau paysage et des arbres) je suis en panne en pleine montée et je vais avoir un mal fou à me relever de la pierre qui me sert de siège…

Même le papillon de la photo suivante ne me tire pas de ma torpeur… seule la crainte de manquer le repas de midi me donne le courage de finir la montée…

Pour finir j’ai monté un peu moins de 200 mètres sur 2 kilomètres, les pentes sont quand même raides dans la région 😳

Les descentes sont à l’avenant des montées et, toujours d’après le GPS j’ai dépassé les 70 km/heure… ce qu’il ne faudrait jamais faire si on ignore comment un chien va sortir comme un bolide d’une entrée de maison. Il est passé derrière mon vélo mais j’aurai aussi bien pu l’écraser et faire un vol plané (qui ne sont jamais vraiment planants) tant ça s’est passé en une fraction de seconde. Je pense qu’il voulait me mordre, en tout cas il aboyait mais encore une fois tout est allé si vite (et je n’ai ni ralenti, ni fait demi-tour pour vérifier ses intentions !).
Donc prudence dans les descentes, persévérance dans les montées…
Enfin j’arrive en vue d’Essaouira : un parking sert de point de vue et de centre d’attraction pour les enfants (et pour quelques touristes…) qui font des tours de dromadaire devant leurs parents
Ça y est, je suis à Essaouira… capitale du kite et des baba-cools.

Je suis moi-même très cool après une tagine (délicieuse) :

Ceci étant, ma seule préoccupation est de trouver un hôtel avec une salle de bain et de l’eau chaude.
Après 3 essais mon choix s’arrête sur le Mumtaz Mahal (je suppose que c’est un jeu de mot ?)… la salle de bain est top !

Mais maintenant j’ai deux blogs à écrire…
J’ai voulu mettre des j’aime mais en vain, je n’ai pas ton niveau technique. C’est mieux de te dire que ton blog est passionnant, ton énergie détonnante et tes films envoutants
J’aimeAimé par 1 personne
Comme je ne suis effectivement pas en manque de soleil ici, c’est avec plaisir que je t’en envoie plein 👍
J’aimeJ’aime