2023-04-29 Safi-Camping de la plage de Bhaibah

C’est avec un peu de regret que je quitte Safi : j’ai l’impression qu’il y a beaucoup à apprendre et à découvrir sur cette ville, au niveau de son histoire, de ses potiers, de la pêche…

Mais en partant je vais découvrir un autre aspect plus industriel de la ville car le sud, en quittant la ville, est dédié à l’omnium chérifien des phosphates…

En attendant je profite de ce blog pour signaler aux ingénieurs de la société Gamin, qu’au Maroc non seulement on roule à droite mais on utilise les ronds-points dans le sens anti-horaire comme c’est le cas quand on roule à droite.

Sur mon GPS cela provoque des quiproquos puisque sur l’image ci-dessous on me dit que je dois sortir à gauche du rond-point qui se trouve à 90 mètres et sur la carte on me fait prendre le rond-point à contre sens et sortir à la deuxième sortie tout en m’indiquant qu’il faut prendre la première sortie sur la RR301(bien sûr le nº de cette route n’est jamais indiqué sur un rond-point, parfois sur une borne kilométrique, si elle est lisible)

Cela explique en partie mes quelques hésitations quand je quitte une ville… mais bon en principe la direction à suivre est assez simple (suivre la côte en direction du sud -sud-ouest), donc je retombe sur mes pieds (mes pneus) assez facilement.

En quittant Safi on traverse d’énormes zones industrielles

Et malheureusement le résultat de cette concentration d’industries se fait ressentir en mer où l’on voit des traînées jaunâtres

Une seconde information technique c’est qu’au camping où je me suis arrêté en arrivant de Safi, il n’y avait pas d’accès internet. J’ai donc attendu ce soir à Essaouira pour télécharger les images de cette journée, en particulier quelques vidéos… mal m’en a pris car l’hôtel où je me trouve ce soir a un débit si lent que j’ai dû tester plusieurs restaurants pour trouver celui dont l’accès Internet permettait de finir au moins cet article ce soir 🙄.

Dix kilomètres après Safi on grimpe un peu…

… enfin j’essaie de grimper 🥵 et prendre une photo est un prétexte élégant pour me reposer quelques instants.

Un autre sémaphore domine l’atlantique car le trafic maritime doit être relativement intense entre les cargos et les pêcheurs locaux.

Enfin une petite plage qui semble un peu paradisiaque après les concentrations d’usines…

Ça s’améliore encore plus nettement quand j’arrive dans le petit port de Souira.

Une belle forteresse portugaise semble en parfait état,

et ses dimensions relativement modestes lui donnent presque l’apparence d’un modèle réduit.

À côté de la forteresse le port de pêche rassemble une flottille impressionnante :

Visite en vélo du port de pêche de Souira

Comme il est midi je déjeune d’un plat de spaghetti qui visiblement faisait envie à mon voisin…

Après le repas je repars poussé par le vent et je longe l’oued Tensift :

L’oued Tensift, d’une belle couleur pourpre

Je croise plusieurs cyclistes qui portent presque tout un jersey de couleur orange. Ils luttent contre le vent et certains semblent complètement « à la ramasse » car ils descendent de vélo dans une montre un peu raide.

Mais c’est ce qui va m’arriver quelques kilomètres plus loin car la route fait une boucle après avoir traversé l’oued et, à mon tour de lutter contre le vent pendant près de six kilomètres. Et dans la dernière montée contre le vent moi aussi je pose pied à terre…

A près ça va un peu mieux, j’avance parmi des champs entourés de pierre jusque ce que je vois une borie en plein milieu d’un champ de maïs… habituellement ce type de construction sert d’abri aux bergers dans des endroits isolés ; ici c’est peut-être simplement un stock de pierres artistiquement rangé.

Côté végétation ça ressemble au littoral méditerranéen avec des agaves qui lancent leur bourgeon vers le ciel :

À l’approche de la plage de Bhaibah, où se trouve mon camping, le paysage devient sauvage et superbe :

Encore quelques coups de pédales (et une poussette dans le sable) et j’arrive au camping où sont sagement rangés quelques camping-cars, tous allemands ou suisses.

Aucun campeur à part moi. Comme le vent souffle je choisis une option plus confortable que mon tarp :

C’est un endroit calme (à part le bruit de l’océan tout proche). La plage où je vais me reposer quelques minutes, est déserte. Amateurs de tranquillité et de solitude, venez ici !

À 400 m du camping un restaurant maison d’hôtes, tenu par Brigitte, une jurassienne, me permettra de me restaurer avant une nuit de repos très tranquille. Et de prendre un petit déjeuner demain en partant vers Essaouira… mais bien sûr c’est une autre histoire 😊

Une réflexion sur « 2023-04-29 Safi-Camping de la plage de Bhaibah »

  1. Et pendant ce temps, dans la Manche, il pleut et il fait froid ! 14° et le muguet , à l’unisson des travailleuses et des travailleurs , fait grève aussi …
    Bon vent !
    Bises …

    Aimé par 1 personne

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