Même si cette journée de lundi ressemble à un dimanche, elle commence par des travaux d’écriture pour rédiger l’article du blog.
Ça n’est pas tant la rédaction de l’article qui constitue un travail que le « téléversement », selon la terminologie de WordPress, des photos qui demande une trèèèès grande patience.
Pour cette raison je commence la rédaction de l’article d’aujourd’hui dès cette fin d’après-midi car demain matin je roule.
Donc ce matin écriture et poursuite de la découverte du centre.
Pendant que je suis en train d’écrire j’ai droit à la visite (je me suis installé dehors pour mieux capter le réseau…) d’un bon nombre d’ouvriers qui travaillent sur les réalisations actuelles.
Ici c’est Dilmurat un Ouzbek qui a émigré dans la région de Taraz pour trouver un travail :

Un petit point de géographie s’impose : nous sommes ici à la frontière avec le Kirghizistan qui n’est distante que de quelques centaines de mètres.
La frontière est surveillée en permanence par des gardes armés pour empêcher l’immigration clandestine.
Moi qui pensais emprunter un petit chemin qui longe la frontière pour la prochaine étape, il vaut mieux éviter ce genre de plaisanterie : les « chemins des douaniers » ont toujours l’air en activité ici.
Enfin ça n’empêche pas de trouver des Kirghizes et des Ouzbeks qui travaillent au Kazakhstan.
Donc je rédige, je télécharge des photos… la matinée s’écoule tranquillement. J’ai pris un thé et un peu de pain comme petit déjeuner, ce qui suffisait amplement pour entamer la journée.
À midi précise Zhapar vient me chercher pour un « breakfast ». D’accord, on va dire que c’est le repas de midi.
Zhapar s’affaire dans sa cuisine (on voit qu’il dirige un restaurant) : il me prépare un thé avec du romarin, de la mélisse, menthe, jus et zestes de citron et d’orange… c’est un délice. S’y ajoutent trois œufs au plats, des crudités, du pain et un beurre artisanal « baratté » (si j’ose dire) à la main.
Après nous partons pour une tournée d’inspection du domaine : des algues dans les étangs ? A enlever ! Une louche oubliée près d’un barbecue ? Enlevez-moi ça tout de suite ! Un mur à monter en brique ? Affar trace au sol le contour exact du mur. Des bouteilles plastiques qui traînent ? Et hop à enlever ! A la menuiserie (on y fabrique de tables de banquet par dizaines avec des pieds chantournés), vérification des travaux…
Bref c’est la revue de détail et de paquetage.
Mais une bonne partie de l’attention de Zhapar concerne la nouvelle salle de réception en construction. Elle est gigantesque :

Et l’intérieur est impressionnant avec ses deux niveaux :


Et l’immense salle abrite un bania (qui est bien sûr en préparation) avec une piscine qui, même si elle n’est pas olympique, est de dimensions respectables.

Et tout cela côtoie des nénuphars qui sont en fleur :

Après ce tour du domaine, Zhapar m’emmène dans son pick-up avec des produits du jardin destinés au restaurant de centre-ville.
En route j’en profite pour photographier le Taraz Arena :

Arrivés au restaurant, là aussi c’est une sorte de démesure : de la cuisine sortent des plats immenses en continu

Je traverse des salles de réception de grandes dimensions

Pour aboutir dans une salle à manger, visiblement privée, où on nous sert… un repas traditionnel (viande de cheval, riz, légumes)


À côté il y a une salle de billard « confortable » :

Et un autre salon de réception « ambiance peau de loup »

Zhapar entre dans tous les bureaux en coup de vent et poursuit sa tournée d’inspection.
J’en profite pour photographier la salle à manger principale :

A l’entrée du restaurant nous retrouvons son frère, Beket, qui semble être partie prenante dans l’affaire et qui déguste avec des invités (ou employés) une bouteille d’un vin blanc doux italien.

Voici la façade du restaurant:

Sur l’arrière il y a un spa et un mini-hotel que nous allons inspecter (vérification des éclairages, de la propreté des salles de bains, du bania…). L’œil du chef est partout.
Au moment de partir, l’épouse de Zhapar, Kulash, nous rejoint et nous rentrons à trois au centre de vacances.
Je commence la rédaction de l’article de cette journée car demain je roule… direction Nurkent 😎 (même du paradis on finit par se lasser…)
La soirée va se poursuivre par un repas délicieux avec, entre autres, du poisson de l’étang. Et un peu de vodka malgré tout !

Encore merci à Zhapar et Kulash 🙏
Ciao a tutti 🤩
Le paradis cela se gagne disait ma maman, profites en le plus longtemps possible, Anne pourrait peut etre t’y rejoindre finalement…à ton retour tu pourras aussi chercher du travail comme conducteur de travaux. J’adore (on n’adore que Dieu, disait elle encore) tes récits, mon imaginaire vagabonde avec toi et le tout assis dans mon fauteuil, plus confortable que la selle…allez bonne roulade Stephane. Patrick
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Aujourd’hui pelle et brouette dans la famille qui m’accueille… je continue dans la construction mais à plus petite échelle. Par contre aujourd’hui je suis passé du côté abattoir : on vient d’égorger le mouton 😋
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